Digitale nomade à temps partiel: voyager tout en travaillant
Tu aimes voyager autant que moi? Tu es travailleur.e autonome, entrepreneur.e, pigiste? Tu as des conditions de travail qui te permettent de faire tes tâches à distance?
Dans cet article, je te partage mon expérience en tant que digitale nomade à temps partiel et t’offres quelques conseils pour y parvenir toi aussi. Tu pourras sans doute en retenir quelques stratégies si travailler en voyageant fait partie de tes ambitions.
Pourquoi pas à temps plein?
Je rêve depuis longtemps d'être digitale nomade à temps plein, mais pour le moment, j'ai des engagements à Québec qui me retiennent de répondre à ce fort appel d’aventure:
Mon adorée Lilipuce, chatte de 10 ans, que j’adore du plus profond de mon cœur. Elle est assez peureuse de nature et n’aime pas les voyages autant que moi, même si peu courts soient-ils. L’amener avec moi en avion serait probablement très traumatisant pour elle, je n’ai pas envie de lui faire vivre cela dans ces années de vieille fille féline.
Ma famille et mes amis sont ici, à Québec. Heureusement, nous vivons dans une ère qui nous permet de garder facilement contact avec nos proches. Alors ce serait une adaptation, mais possible. Je suis habituée à faire des activités en solo, ça ne me gêne pas. Puis, c’est possible de rencontrer de nouvelles personnes en pratiquant des activités sociales comme un cours de sport ou participer à des évènements reliés à notre domaine et à nos intérêts.
Les raisons ci-dessus font en sorte que je reste ancrée à Québec pour le moment. Je suis cependant convaincue qu'il est important de faire des choix qui nous rapprochent de nos plus grands rêves, même si ce n'est qu'un petit pas à la fois.
C’est pourquoi j’expérimente le nomadisme de façon occasionnelle. Il s’agit en général de petits voyages de 7 à 14 jours pendant lesquels je combine tourisme et travail: je teste les eaux en attendant de faire le grand saut.
Update 2024 : Un petit pas de plus, mon prochain périple sera d’une durée d’un mois à l’international, au japon (prise 2) !
Devenir nomade digital : quelques stratégies
Malgré un budget modeste, j’ai une vie confortable, je suis en mesure de voyager assez régulièrement et de sortir avec mes ami.es quand j’en ai envie, je n’ai pas l’impression de vivre dans la privation.
Le fameux adage : «quand on veut, on peut» - c’est cliché, mais ça peut être vrai. Il s’agit de prioriser et de faire des choix en fonction de ce que l’on souhaite vivre. Pour moi, ça se traduit par:
Être travailleure autonome et pigiste en design graphique, avoir mon entreprise. Je suis retourné sur les bancs d’école à presque 30 ans pour pouvoir exercer un métier qui me passionne et qui me permet de travailler sur mon ordinateur, de n’importe où dans le monde. J’avais un peu peur de manger des toasts au beurre de peanut toute ma vie, mais je ne me souviens pas c’est quand la dernière fois que j’en ai mangé.
Ne pas posséder de voiture et tous les frais qui vont avec. J’habite au centre-ville, où les transports en commun ne sont pas parfaits, mais accessibles. J’ai la chance de pouvoir parfois emprunter le véhicule de mes gentils parents; j’ai un vélo avec une caisse de lait Natrel dessus; j’ai déjà été abonnée à communauto... il y a des alternatives. Puis en cas de projets plus farfelus, comme celui de partir faire des montages russes en Ohio sur un coup de tête, je loue une voiture!
(Update 2024, j’ai fait le choix de choisir un loyer plus cher pour avoir la tranquillité. Puisque j’y passe la majorité de mon temps, je dois m’y sentir bien) Choisir un appartement plus vieux, mais abordable. Ce qui veut dire que je me suis souvent fait marcher sur la tête, j'entendais mes voisins parler sur leur balcon l'été, je n'avais pas de comptoirs en granite, ni d'air climatisé, mais j'avais tout ce qu'il me fallait pour bien vivre. La situation géographique était parfaite pour mes besoins et j'avais même une pièce séparée pour mes activités professionnelles. Tout ça pour la modique somme de moins de 900$ par mois, tout inclus. Une vraie aubaine.
Ces choix personnels me permettent de voyager plus, quand ça s'harmonise avec mon emploi du temps, que ce soit pour des vacances ou non, sans avoir à demander la permission.
Ça tombe bien parce que j’ai une personnalité assez intense et j’ai souvent des idées random qui m’apportent beaucoup de bonheur – YOLO is my MOTTO.
Je peux déplacer mon bureau comme bon me semble, grâce à mon ordinateur portable et à mes fichiers stockés sur le cloud pour une parfaite mobilité.
Ces choix me permettent aussi d’épargner des sous pour couvrir les frais de voyage tels que les billets d'avion et les frais pour se loger.
Comment économiser sur les frais de voyage?
À ce sujet, j’ai quelques astuces testées et approuvées, qui permettent de réduire considérablement les coûts de transports et d’hébergement, les plus importantes dépenses lorsque l’on voyage.
Hébergement
Auberges de jeunesse
Salle de bain et chambre commune, lits superposés dans des dortoirs de grandeurs variées et parfois mixtes.
Bien sûr, il faut sacrifier un peu d'intimité et de confort, mais cela peut valoir la peine et réduire considérablement les coûts de logement, surtout dans les grands centres! Par exemple, une nuit dans une auberge de jeunesse à Seattle coûte environ 60$ USD, comparativement à 250$ USD pour une nuit dans un hôtel non luxueux.
On peut passer à l'épicerie et cuisiner sur place pour économiser davantage, et il y a souvent des activités sociales gratuites et abordables proposées (walking tours, soirée cinéma et popcorn, tournée des bars pour les festifs).
Ambiance de camp de jour, possibilité de rencontrer d'autres voyageurs dans l'âme, c’est aussi convenable pour les moins sociables (comme moi ;)).
De plus, les auberges de jeunesse sont souvent situées au centre-ville, près des principaux attraits touristiques et de nombreux cafés où l'on peut se poser pour travailler.
Puis, même si ça s’appelle une «auberge de jeunesse», il n’y a pas de limite d’âge officielle, tant qu’on est jeune d’esprit! Presque 40 ans ici.
Trusted House Sitters
Cette plateforme met en contact des propriétaires et des gardiens d'animaux de partout dans le monde depuis plus de 10 ans.
Ça fait effectivement un long moment que je regarde ce site, mais je n’avais pas encore osé m’inscrire.
En préparation de mon voyage au Japon en 2023, je me suis enfin abonnée pour trouver une amie pour Lilipuce. Un petit pas de plus dans la direction de mes rêves!
Tant qu’à être enfin membre de ce site, j'ai testé le système en effectuant un gardiennage de chat pas trop dépaysant à Seattle.
En échange de prendre soin de leurs animaux, nous avons accès gratuitement à leur logement.
Il est recommandé d’échanger avec les personnes en vidéoconférence pour s’entendre sur les détails et voir si c’est un bon fit. Une fois confirmé entre les deux parties, c’est le temps de voyager!
Ce n'est pas gratuit, mais l'abonnement annuel de Trusted House Sitters d’environ 250$ est vite rentabilisé, considérant que, comme mentionné précédemment, c’est le coût d’une nuit d’hôtel dans plusieurs grandes villes américaines.
Pour respecter les règles de visa de travail dans la plupart des pays, il n'y a pas de rémunération.
Billets d’avions
Billets d'avion à bon prix
La flexibilité au niveau des dates et des destinations est un concept de base pour obtenir des billets d’avions pas trop chers.
Mon site préféré pour trouver des offres intéressantes est Flytrippers. On peut sélectionner sa ville de départ et consulter les offres en cours.
Attention, les prix sont susceptibles de changer rapidement, il ne faut donc pas hésiter trop longtemps.
Si la flexibilité n'est pas possible, par exemple pour un événement ou une garde de chat, je regarde les prix sur Google Flights avant d'acheter mes billets ou de m’engager pour m'assurer que la destination est abordable aux dates souhaitées.
Il n’est pas rare que les billets d’avion pas cher mènent vers les grosses villes plus dispendieuses, c’est donc important de considérer les coûts d'hébergement une fois sur place, car cela peut rapidement faire augmenter la facture totale. #faitvécuoups
Il est parfois moins cher de partir d'un autre aéroport près de chez nous, s’il est accessible en bus ou en train, donc cela vaut la peine de vérifier.
Et finalement, n’aie pas peur des escales, elles permettent souvent d’économiser.
En général, j'ai acheté des billets d'avion aller-retour pour les États-Unis ou l'Ouest canadien depuis Québec ou Montréal pour un prix entre 200 et 500 dollars.
Primes de bienvenue de cartes de crédit
C’est là que la magie opère pour les vols et destinations au coût exorbitant.
Il y a de nombreuses cartes de crédit qui offrent des primes de bienvenue super intéressantes, par exemple en points Aéroplan.
Ce sont vraiment les offres de bienvenue qui valent la peine. On peut avoir une valorisation de points de 500 à 700$ assez facilement (et même plus!) en respectant les conditions de la carte en question.
Eh non, demander une nouvelle carte de crédit ne fait pas baisser sa cote, contrairement à la croyance populaire, c’est bien le contraire. À court terme oui, mais à moyen terme elle remonte si on paie ses compte à temps. En quelques années la mienne est montée, et de beaucoup!
Une chose est certaine: pour se lancer dans ce passe-temps, il faut être à l'aise avec ses finances et respecter ses budgets. Ce n’est pas pour ceux qui ont des dettes. Mais si tu es du genre à savoir où vont chacun de tes dollars durement gagnés et que tu paies toujours tes comptes à temps, alors c’est une bonne option pour tirer parti de ton crédit.
Il y a de la lecture à faire, il faut bien s’informer, ce que j’ai fait et ça en vaut très certainement la peine la peine.
Ensuite, il faut s’assurer de bien utiliser ces points. Ça ne vaut pas la peine de payer un billet d’avion en points si cette destination a souvent des offres.
J'ai amassé 90 000 points Aéroplan avec ma première carte et je viens de me procurer un aller-retour au Japon, de Québec, pour seulement 116$. Quand on pense que ce même billet vaut pas loin de 2000$ en ce moment, c’est une méchante bonne valorisation de points! Je suis franchement trop contente de m’être intéressée à ce sujet.
Je me suis procurée la carte Amex Mariott Bonvoy lorsque la prime de bienvenue était à 80 000 points. Avec ces points et mon certificat annuel pour une nuit gratuite, j'ai réservé 4 nuits à Nagasaki, dans un hôtel flambant neuf, construit en 2024. Ma chambre? Une magnifique chambre prenium avec lit king et balcon.
Ces 4 nuits valent plus de 1 100 $ et je n'ai pas déboursé un sou! 0 $, nada, zéro!
La carte coûte 120$ par année, mais en échange, tu reçois un certificat pour une nuit gratuite. C'est pour ça que c'est l'une des rares cartes qu'on recommande de garder et de renouveler chaque année!
Ma troisième carte me permet d'éviter les frais de conversion sur les achats en devises étrangère, qui sont habituellement de 2,5%. Je l'ai prise juste avant mon dernier voyage aux États-Unis, et elle sera tout aussi pratique pour mon voyage au Japon.
En parralèle, j'accumule des points et je m’assure de remplir les conditions pour obtenir la prime de bienvenue en points Scène+, que je peux utiliser pour à peu près toutes mes dépenses, que ce soit pour des voyages ou des achats du quotidien, comme des cartes-cadeaux IGA.
Je te renvoie une fois de plus à Flytrippers pour te renseigner davantage si ça t’intéresse et également à Milesopedia, car c’est un sujet assez riche, mais pas si compliqué une fois qu’on comprend le principe.
Encore aux études? Profites-en!
Si tu es toujours aux études, c'est une occasion de profiter de plusieurs tarifs spéciaux. De nombreuses conférences en design et technologies offrent des prix vraiment avantageux pour les étudiants, souvent environ un quart du prix régulier.
Si tu travailles dans ton domaine pendant tes études, tu peux demander à ton employeur si tu peux utiliser le budget de formation continue, souvent disponible, pour assister à l'une de ces conférences, en donnant comme argument que le prix d'entrée pour les étudiants est vraiment très bas!
En échange, tu peux concocter un bilan de tes apprentissages, à partager à tes collègues et/ou au public cible de la compagnie pour laquelle tu travailles, sous forme d’articles de blogue, de présentation ou de publications sur les réseaux sociaux.
Ce truc s’applique aussi si tu n’es plus étudiant.e, l’entrée sera cependant plus chère.
Tu ne perds rien à demander, la pire chose qui puisse arriver c’est qu'on te dise non. Qui ne tente rien, n’as rien.
Encore une fois, ce truc est testé et approuvé! Et pas besoin d’aller bien loin, il y a de nombreuses conférences de ce genre au Canada et aux États-Unis, en voici quelques-unes:
Web à Québec (Québec)
How Design Live (USA, en mouvement)
Adobe Max (Los Angeles)
Design Thinkers (Toronto et Vancouver)
ConFig (San Francisco)
BrandNew (USA, en mouvement)
Mes plus récentes destinations
Jusqu’à maintenant j’ai eu l’occasion de faire quelques petits périples de courte durée, combinant travail, plaisir et design:
Chicago
En 2019, j'ai eu la chance de me rendre à Chicago grâce au soutien financier de mon employeur de l'époque.
J'ai assisté à la conférence How Design en profitant du tarif étudiant.
Mes moments préférés ont été de rencontrer Charlie Marie en personne, une designer graphique que je suis depuis plusieurs années et qui est une source d'inspiration pour moi, et d'assister à plusieurs conférences marquantes.
Parmi celles-ci, il y avait le "Logo Trend Report" de Bill Gardner, qui présentait les tendances en conception de logos de manière TRÈS humoristique, et celle de Stefan Mumaw, intitulée "Presentations That Rock: How To Stand Up There and Slay", qui expliquait comment donner une présentation percutante et mémorable.
Vancouver
La deuxième fois que j'ai visité Vancouver, c'était à la fin de l'été 2021. J'ai profité de la réouverture des voyages pour retourner dans cette ville qui combine parfaitement le climat urbain et la nature.
C'était assez confortable d'avoir une rangée de sièges pour moi seule dans l'avion! D'ailleurs, j'ai souvent de la chance à ce niveau. Mon compte de «place libre à côté de moi dans l'avion» s'élève maintenant à 4.
En plus de faire plusieurs randonnées ressourçantes pendant mes vacances, dont certaines à Whistler, j'ai travaillé une semaine à distance depuis North Van.
Boston
À l'automne 2022, j'ai ressenti un fort besoin de bouger. Cette fois-ci, j'ai simplement cherché des billets d'avion en promotion et j'ai décidé d’aller pour la première fois à Boston.
J'ai joué les touristes dans cette ville qui me fait penser à Québec, mais en version américaine, tout en visitant plusieurs cafés pour travailler sur mes contrats et visionner Adobe Max à distance.
J'ai séjourné dans une auberge de jeunesse, car Boston est une ville assez coûteuse!
Seattle
Un plus récent voyage, au printemps 2023, était à Seattle. J'ai été choisi pour garder les deux chats d'un gentil couple américain via Trusted House Sitters.
J'avais bien sûr vérifié que les billets d'avion étaient abordables avant de postuler, ce qui était le cas.
Sur place, j'ai réalisé deux contrats de mise en page qui ont occupé la majorité de ma semaine.
J'ai bien sûr visité les sites touristiques incontournables tels que la Space Needle et le Pike Place Market, mais également le jardin japonais et l'arboretum qui étaient tout près de mon hébergement.
J'ai eu beaucoup de chance, il a fait entre 20 et 30 degrés toute la semaine.
Il n'a pas plu une seule goutte dans la «Emerald City», surnom donné en raison de son climat pluvieux qui donne à la ville une verdure luxuriante. C'est vrai!
New York
En 2024, je suis allé visiter la «Big Apple». Toujours dans un soucis d'économiser sur l‘hébergement, j’ai gardé les deux chats d’une très sympathique Américaine.
Ainsi j’ai pu prolonger mon séjour, car c’est ultra cher à New York. J’ai travaillé de son appartement, de plusieurs cafés et j’ai assisté à la conférence de design BrandNew.
J’en ai aussi profité pour visiter les bookstores qui étaient bien garnis de livres de design.
Finalement, ce fût un voyage tout de même très onéreux, et le clash entre la vibe de New York et celle du Japon – qui était mon plus récent voyage à ce moment – m’a un peu refroidie.
Je suis contente d’avoir fait l’expérience de cette grande ville, mais je vais prendre une pause des villes américaines pour un moment.
Pourquoi combiner travail et voyages?
C'est bien beau tout ça Valérie, mais quel est l'intérêt de voyager et travailler en même temps?
Ce n'est certainement pas pour tout le monde, mais ces astuces s'appliquent également aux voyages de loisir!
Personnellement, je retire plusieurs avantages à vivre ces expériences:
Changer d’environnement
Sans questions, je suis une amoureuse des voyages. J’aime découvrir de nouveaux endroits, qu'ils soient loin dans le monde ou près de chez moi.
J’aime être dépaysée, chercher mon chemin, regarder autour de moi avec émerveillement, être surprise par la topographie, découvrir de nouveaux plats – côté gourmand ici présent.
J'aime découvrir comment les gens vivent dans d'autres endroits, observer leurs habitudes de vie et leur culture, constater les différences. Ça ouvre l’esprit.
Bien sûr, vous ne verrez pas que des choses joyeuses et roses, vous serez possiblement témoins de la pauvreté.
Ça remet les idées en place et en perspective. Pour moi, c’est essentiel de sortir de mes habitudes, de ma zone de confort et de mes repères.
Vivre de la nouveauté me fait du bien, je m'y ressource et y trouve une bonne dose d'énergie et de motivation!
Expérimenter de nouvelles routines
Parlant de nouveauté, ça permet aussi d'expérimenter de nouvelles routines.
Travailler depuis une autre ville est une occasion rêvée de mettre cela en pratique.
Pourquoi ne pas profiter du décalage horaire pour se lever quelques heures plus tôt que d'habitude?
Dans l'Ouest, il y a trois heures d'avance sur Québec. Ainsi, à sept heures du matin, je suis déjà debout, avant même que mon réveil ne sonne.
Tu me diras que ce n'est pas si tôt. Pour moi oui, je suis une lève-tard: je pense que mon métabolisme est fait pour le Pacific Standard Time. Ça doit être pour ça que j’apprécie beaucoup les villes de l’ouest.
Renouveler son inspiration
Je profite souvent de l’occasion pour visiter les musées locaux. À Seattle, j’ai été émerveillée par ma visite au Chihuly Garden and Glass. C’est enrichissant de voir la vision d’autres artistes et de constater ce qu’ils sont en mesure de faire avec leurs médiums respectifs.
Au MoMA – Museum of Modern Art – de New-York, j’ai pu observer des affiches, peintures et meubles de style Bauhaus, une tendance design des années 1920 à 1935.
On peut ensuite transposer ces concepts dans nos œuvres en portant attention par exemple à l’organisation des éléments, à la structure de l’espace, aux points de vue variés proposés, aux proportions des éléments, etc.
C'est également une opportunité de découvrir de nouveaux lieux de travail, tels que les classiques cafés de quartier, mais également les bibliothèques municipales. Elles offrent souvent une architecture magnifique et une connexion Wi-Fi gratuite!
Le dernier étage de la bibliothèque de Seattle était très lumineux et propice à la concentration. J'ai établi mon bureau à distance là-bas deux fois plutôt qu'une.
Pour moi, travailler dans un nouvel espace stimule ma créativité et ma productivité.
Tout cela me donne envie de continuer à être une nomade digitale à temps partiel, et éventuellement pendant de plus longues périodes.
J'ai plein de projets en tête, des destinations coup de cœur, mais je me laisserai aussi porter par mes envies du moment.
Ma prochaine destination: le japon prise 2
En décembre 2024, je serai pour tout le mois au Japon, ma destination chouchou. 💜🇯🇵
Je m'intéresse au Japon, sa culture et la langue depuis de nombreuses années. Je devais y aller en 2020, mais ce fût annulé à cause de la maudite Covid.
J’ai eu la chance de remettre ça à l’automne 2023. J’ai visité pendant 3 semaines avec mon père et, comme je pensais, je suis encore plus tombée en amour avec le pays, la culture, la nourriture et les paysages, les transports.
Je savais que je voulais y retourner pour expérimenter la vie de «local» plutôt que de touriste. Et donc j’ai utilisé mes points Aéroplan pour me procurer un billet d’avion presque gratuit – 116$ allez-retour de Québec!
J’y serai à titre de digitale nomade à temps partiel. Le décalage horaire sera probablement un élément de défi auquel je devrai m’ajuster.
Je devrai aussi faire plus de recherches sur les endroits pour travailler à distance de Tokyo, car le travail à distance dans les endroits publics, comme les cafés, au Japon n’est pas aussi commun qu’ici.
J’ai déjà quelques pistes: certains hôtels capsules ont des salles de travail qui sont accessibles par tous moyennant une petite somme par heure.
Il existe aussi des espaces de co-working offrant des abonnements ou des tarifs à la journée comme wework et .andwork. J’ai d’ailleurs choisi deux hébergements qui sont associés à .andwork, donc l’accès à ses salles de travail est inclus.
Je serai une bonne partie de mon séjour dans le sud du pays à Fukuoka, car je n’ai pas eu l’occasion d’y aller la première fois et c’est aussi une destination accueillante pour ceux qui travaillent à distance de ce que j’ai lu.
Je vais aussi pouvoir continuer à pratiquer mon japonais.
日本語をとても勉強しましょう。頑張ります。
No regrets
J'espère que tu as découvert quelques astuces pour t’aider à voyager plus, à moindre coût, si c'est quelque chose qui t’intéresse.
La vie est courte et il y a tellement de choses à découvrir et à expérimenter! Si tu as des rêves qui te tiennent à cœur, même s’ils sont un peu fous, je t’encourage à les réaliser.
Fais des petits pas vers ceux-ci, sort de ta zone de confort, part à l’aventure, essaie des choses, trompe-toi, recommence, apprends.
On a juste une vie à vivre, c’est une expérience, il faut en profiter et ne pas avoir de regrets! – YOLO.
J’aimerais beaucoup discuter de ce sujet avec toi.
Est-ce que c’est quelque chose qui te fais rêver? As-tu déjà voyagé et travaillé en même temps? Partage-moi ton expérience et tes envies en commentaires. :)